Organes: Poumon, type non à petites cellules
Essai clos aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude D5160C00036 : étude de phase 1 évaluant l’effet d’une prise orale unique ou multiple d’osimertinib sur les paramètres pharmacocinétiques de la fexofénadine, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, de stade avancé, positif aux récepteurs du facteur de croissance de l’épiderme (EGFR) et en progression après un traitement par inhibiteur des tyrosines kinases de l’EGFR (EGFR-TKI). [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Dans un sous-groupe de ces patients a été détectée la présence d’une anomalie génomique qui touche le récepteur du facteur de croissance épidermique qui accélère la prolifération des cellules cancéreuses. L’osimertinib est inhibiteur du récepteur du facteur de croissance épidermique qui limite la prolifération des cellules cancéreuses. La fexofénadine est un antihistaminique utilisé dans la prise en charge de rhinites allergiques ou d’urticaires chroniques idiopathiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet d’une prise orale unique ou multiple de l’osimertinib sur les l’efficacité de la fexofénadine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, de stade avancé, positif au récepteur du facteur de croissance de l’épiderme et en progression après un traitement par inhibiteur des tyrosines kinases du récepteur du facteur de croissance de l’épiderme. Les patients recevront dans un premier temps, de la fexofénadine une fois par jour au premier jour. Ensuite les patients recevront de l’osimertinib une fois par jour au premier jour et du quatrième au quarante-et-unième jour associé à la fexofénadine une fois par jour au premier et au trente-neuvième jour. Puis les patients recevront de l’osimertinib seul au premier jour et du quatrième au quarante-et-unième jour. Les patients seront suivis au moins 11 semaines.

Essai abandon
Debiopharm S.A. MAJ Il y a 4 ans

HALO : Essai de phase 1-2 évaluant l’innocuité et l’efficacité d’un inhibiteur d’HSP90, le Debio 0932, en association avec le traitement de référence de première et de seconde ligne, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, de stade IIIb ou IV. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un inhibiteur d’HSP90, le Debio 0932, en association avec un traitement de référence, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé. Au cours d’une première partie, la dose recommandée de Debio 0932, à administrer en association avec les chimiothérapies de référence, sera déterminée. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire dans deux groupes de traitement, lors d’une deuxième partie. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de Debio 0932, une fois par jour, et des perfusions de cisplatine associées soit à du pemetrexed le premier jour, soit à de la gemcitabine, le premier et le huitième jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront les mêmes traitements que dans le premier groupe mais le Debio 0932 sera remplacé par un placebo. Les patients progressant sous traitement seront inclus dans la troisième partie de l’essai et répartis de façon aléatoire dans deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de Debio 0932, une fois par jour, associé à des perfusions de docétaxel le premier jour. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront les mêmes traitements que dans le premier groupe mais le Debio 0932 sera remplacé par un placebo.

Essai clos aux inclusions
Ariad Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03420742 : étude de phase 1 évaluant l'interaction médicamenteuse entre le brigatinib et le midazolam du substrat CYP3A, chez des patients ayant une tumeur solide ALK-positives ou ROS1-positives. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Les anomalies de ALK et ROS1 sont deux anomalies différentes mais qui ont beaucoup de similitudes. ALK et ROS1 sont des gènes normaux de la cellule. Dans certains cancers du poumon ces gènes peuvent être anormaux. En pratique, un fragment du chromosome « tourne sur lui-même » et met ainsi bout à bout deux gènes qui ne sont normalement pas côte à côte. Cette anomalie produit une protéine défectueuse qui est responsable de la cancérisation de la cellule. Cette mutation concerne le gène ALK dans environ 5% des cancers du poumon et le gène ROS1 dans 1% des cancers du poumon. Les deux ne surviennent jamais ensemble. Lorsque cela est possible, on administre des médicaments qui ciblent le gène ALK remanié plutôt qu’une chimiothérapie puisqu’ils sont plus efficaces pour réduire la taille des tumeurs Le midazolam est un médicament utilisé dans la sédation des patients ainsi que pour traiter une dyspnée (difficulté respiratoire). Certaines études ont également indiqué le potentiel du midazolam en tant que nouveau médicament thérapeutique contre le cancer. Le brigatinib est un inhibiteur de l'ALK utilisé dans le traitement de certains cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'interaction médicamenteuse entre le brigatinib et le midazolam chez des patients ayant une tumeur solide ALK-positives ou ROS1-positives. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape : les patients recevront du midazolam au 1er jour d’une cure de 28 jours, suivi par du brigatinib chaque jour d’une cure de 28 jours. La dose du brigatinib sera augmentée afin de déterminer la dose adaptée la mieux adaptée. Lors de la 2ème étape : les patients recevront du brigatinib à la dose à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, chaque jour de chaque cure de 28 jours. Le traitement est répété jusqu’à 23 cures en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

IFCT-GFPC-1101 : Essai de phase 3, randomisé, évaluant deux stratégies de maintenance, par pemetrexed ou en fonction de la réponse à la chimiothérapie d’induction, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV et d’histologie non-épidermoïde. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité de deux stratégies de traitement de maintenance après chimiothérapie d'induction, l'une par pemetrexed, l'autre adaptée à la réponse au traitement chimiothérapique, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV et d’histologie non-épidermoïde. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront quatre cures d'une chimiothérapie d’induction comprenant une perfusion de cisplatine et de pemetrexed administrés toutes les trois semaines. A l’issue de la chimiothérapie, en cas de maladie contrôlée, les patients recevront un traitement de maintenance par pemetrexed, toutes les trois semaines en absence de rechute ou d'intolérance. Les patients du second groupe recevront quatre cures d'une chimiothérapie d’induction comprenant une perfusion de cisplatine administrée toutes les trois semaines et une perfusion de gemcitabine administrée toutes les semaines, pendant deux semaines sur trois. A l’issue de la chimiothérapie, en cas de maladie contrôlée, les patients recevront un traitement de maintenance en fonction de la réponse à la chimiothérapie : soit une perfusion de gemcitabine une fois par semaine, deux semaines sur trois, soit une perfusion de pemetrexed, toutes les trois semaines, en absence de rechute ou d'intolérance. A l'issue de la chimiothérapie d'induction, en cas de progression de la maladie, les patients des deux groupes recevront uun autre traitement dit de seconde ligne laissé à la discrétion de l’investigateur.

Essai clos aux inclusions